Jeunesse socialiste neuchâteloise
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Quatre Jeunesses de parti du canton lancent un appel commun à la population. Cette jeunesse qui a payé un lourd tribut de la pandémie en est convaincue : la Loi COVID-19 est nécessaire pour sortir au plus vite et durablement de la crise. Évidemment, ces Jeunesses d’un large spectre politique ont des sensibilités différentes et dialoguent sur les mesures exactes à prendre, mais elles sont unanimes sur le fait que seule la Loi COVID-19 permet d’éviter la saturation des hôpitaux et de nouvelles fermetures généralisées.
La santé mentale de la jeunesse s’est détériorée, comme pour de nombreuses autres franges de la population. « Alors que les jeunes, mais aussi les restauratrices-eurs ou les commerçant-e-s ont été touché-e-s de plein fouet par les mesures de lutte contre le COVID-19, c’est par solidarité qu’il faut s’assurer que ceci ne se répète pas » affirme Hugo Clémence, co-président des JSN. « C’est lors de notre jeunesse que nous nous construisons : rester cloîtré-e chez soi n’est désormais plus une perspective acceptable » complète Emil Margot, co-président des JSN.
La crise sanitaire a déjà passablement impacté l’intégration des jeunes sur le marché du travail, avec un taux de chômage qui a augmenté. « Il est primordial que les étudiant-e-s puissent continuer à suivre leurs cours en présentiel et que les jeunes salarié-e-s puissent aller travailler » souligne la présidente des JLRN, Anna Laura Ludwig. « Ce sont nous, les jeunes, qui payerons finalement la facture de la crise sanitaire » explicite-t-elle.
La Loi COVID-19 ne se résume pas au passe sanitaire. « Sans la Loi COVID-19, les conséquences seraient plus que palpables : certaines aides financières destinées aux chômeuses-eurs et les indemnisations des organisatrices-eurs d’évènements disparaîtraient simplement » éclaircit Cloé Dutoit, co-présidente des Jeunes Vert-e-s. « Alors que le retour à la normale n’est pas encore acté, supprimer ces aides dont bénéficient aussi des jeunes à l’aube de leur vie professionnelle serait un non-sens » déclare Flavio Principi, co-président des Jeunes Vert-e-s.
Alors que les voyages forgent la jeunesse, en cas de non, nous perdons accès au sésame pour voyager à l’étranger. « Voyager pour sa formation, travailler ou découvrir d’autres cultures deviendra une exception » annonce Marius Gobet, président des Jeunes vert’libéraux neuchâtelois. « Le certificat dont dépend la solidité de la place économique neuchâteloise permet aux individus d’agir selon leur propre responsabilité individuelle par rapport à la pandémie » précise-t-il.
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